Départ de Vienne pour Bratislava : on va chez les pauvres
On décolle donc assez tôt (9h50) pour aller à Bratislava. Dans le train Guilhem trace une magnifique carte de l’Europe (y’a pas mal de brouillons avant le bon dessin…) sur une cacarte postale.
Le trajet n’a pas vraiment d’intérêt, passons. On arrive donc à Bratislava, et là c’est le choc. On est perdus au milieu de la banlieue, personne ne parle un mot d’anglais, un mec nous casse les coui**** pour nous vendre une carte, des tickets de bus, sa femme, son chien, un taxi et je ne sais quoi encore. Bref on parvient à trouver un bus des années 30 qui pourra nous emmener en centre ville, à proximité de notre auberge. En arrivant à l’auberge, ça pue, c’est moche, et y’a des italiens hyper lourds qui matent les filles et parlent sur elles (mais Nico comprend l’italien bande de cons, de toute façon Nico sait tout car il est Dieu). Bref on dépose nos bagages, pis on se décide à aller faire un tour. On commence par un petit tour dans le centre historique qui est tout de suite aussi gros que Bourg-en-Bresse, Salon de Provence, Aubenas, ou des trucs du genre. Ceci dit c’est plutôt joli (surtout les filles) et sympa. On continue à faire de superbes photos , on se balade dans des coins cool, puis on fait une petite pause sur la Place centrale où il y a 15 ambassades au mètre carré (dont l’Ambassade de France, mais au fond qu'est-ce qu'on s'en tape !), Guilhem et Nico tentent un combat de catch (le premier du voyage).
On va ensuite dans un monastère très beau (même si ils ont le cadavre d’un mec mort depuis au moins mille ans dans une boite en verre), puis on se décide à aller au château de Bratislava qui est sur une colline. Une fois arrivés en haut, il y a des pelouses et tout le monde est pris d’un gros coup de flemme sauf Nico qui continue à faire des photos et qui fait un petit tour.
Il est bientôt rejoint par le reste de groupe. Le panorama est assez étonnant. De là où on est on ne voit que le coté Ouest de la ville, de l’autre côté du Danube. C’est une énorme banlieue coincée entre un gros complexe industriel de type Feyzin ou Étang de Berre et un immense champ d’éoliennes.
On continue le tour pour admirer l'autre coté du chateau et l’autre coté de la ville, mais en fait c’est vraiment tout petit et pas très beau vu du dessus (tandis que dans les rues entièrement pavées c’est plutôt joli). On va se poser ensuite dans les jardins un tout petit peu en contrebas du château et Nico s’endort, Ilja aussi d’ailleurs et peut-être même Guilhem-qui-ne-dort-pourtant-jamais. Il commence à se faire tard (18h), il faudrait rentrer à l’auberge pour prendre possession des clés de la chambre et pour s’installer dans la chambre de 8 avec les filles. Les étages et les chambres ne sont guère mieux que le rez de chaussée de l’auberge… ça pue, c’est sale, pas de portes aux douches (sales)… mais bon ça ne nous fait pas peur, on est des fous (par contre demain on part de là hein !). On va retourner en ville pour essayer de manger dans un resto recommandé par notre fidèle guide « le Petit Futé ». Le premier qu’on tente, le SPARX, est le plus proche de l’auberge. Il est entre un casino, un club de strip tease et autres. Ilja a envie d’aller aux toilettes mais ne veut pas y aller toute seule. Nico l’accompagne. Stupeur, il n’y a pas de verrou. Nico reste donc dans les toilettes des filles pour empêcher les gens d’entrer. Une femme entre, lui parle en Slovaque, il lui dit poliment de dégager. 10 secondes plus tard, alors que Ilja a fini, 2 gros mecs de la Sécu viennent pour virer Nico. Bien sur ils ne parlent pas anglais. Avec un petit sourire en coin, ils lui font comprendre qu’il a intérêt de bouger de là parce que les toilettes des femmes c’est pour les femmes et c’est louche qu’il y ait un mec avec une fille dans ces toilettes. Ilja et Nico ont beau s’essayer au mime pour leur expliquer que vu qu’il n’y a pas de verrou il fallait bien que quelqu’un garde la porte, ça ne prend pas. Ils comprennent rapidement (surtout Nico) qu’il faut rapidement sortir si on ne veut pas finir avec un bras en moins. Pendant ce temps là, Sanne, Kim et Guilhem ont testé de rentrer dans le Sparx, et ça à l’air tout naze, cher, avec des gens qui font des saloperies un peu partout, bref c’est pas le pied. On file donc en centre ville pour tester un autre resto. Magnifique, ici les gens parlent un peu anglais ! On s’installe, on mange des trucs très bons (faut pas trop demander quoi, on se souvient pas trop), on boit un vin remarquable. On n’a plus envie de partir… mais il faut bien, alors on retourne à l’auberge, on boit un coup, on planifie notre voyage pour Budapest le lendemain, on fait quelques parties de baby foot (d’ailleurs en anglais on dit « table football » ou « table soccer »), et on va se coucher. On a droit au récit des folles aventures sexuelles d’un de nos 3 colocs qu’on ne connaît pas, trop cool.