Politique, religion, sports et cuisine française !
On a donc RDV avec les filles à midi pour aller acheter de quoi faire le früstück en toute attitude hippie dans un parc. Première surprise de la journée, on rencontre au supermarché souterrain de la station de métro le serveur du Wombar. On discute de choses et d’autres, on se moque de notre gueule de bois, bref rien de bien passionnant. Il nous indique un parc cool où on pourra se poser tranquille. Une fois que les filles ont fini leurs courses, on décolle donc direction ce parc. En sortant du métro, on se retrouve devant un immense bâtiment blanc plutôt pas mal : le PARLEMENT de l'Autriche (partie politique de l’histoire).
Pas moyen de trouver le parc indiqué, mais c’est pas grave, juste devant le bâtiment sus-cité, il y a un jardin plutôt sympa où on se pose. Deuxième surprise de la journée, on y croise notre ex-coloc Dannekah l’Irlandais avec qui on discute de choses et d’autres, on se moque de notre gueule de bois, bref rien de bien passionnant. Après manger, et après avoir fait un peu de chasse aux pigeons et de rugby avec la bouteille d’eau, on se lève le cul pour aller visiter. On trouve une église plutôt pas mal dans laquelle on rentre. Guilhem a une révélation (partie religieuse de l’histoire).
Ensuite, on part direction le Nord Est de la Ville pour aller dans le seul vrai supermarché ouvert le dimanche. Et hop, on en profite pour aller à la fête foraine (Prater) de la Ville, faire un peu de sport (c’est donc la partie sportive de l’histoire !!!). On fait un petit tour pour commencer, les gros trucs qui font peur font très peur, donc on va se faire un petit aquasplash. On rentre tous les 5 dans un tronc d’arbre (c’est un faux tronc hein !), pis c’est parti mon kiki. Guilhem qui est assis en première position se retrouve complètement trempé, Nico qui est en deuxième position (ben ouais les hommes passent devant pour protéger ces poltronnes de femmes) a des petits guilis au ventre quand ça descend vite ! Après ça on continue à faire un petit tour, Sanne, Guilhem et Nico vont dans un réellement effrayant château fantôme (d’ailleurs ils en font encore des cauchemars). En continuant notre escapade, on tombe sur une salle d’arcade ! Il n’en faut pas plus à Kim et Nico pour que leurs instincts guerriers ressortent du plus profond d’eux-mêmes, et ils s’allient donc dans une terrible croisade contre les zombies. Ils en dézingueront un sacré paquet à grands coups de shotgun, mais ils ne parviendront cependant pas à faire cesser l’invasion…
Après toutes ces émotions, on se décide finalement à aller faire les courses pour le soir car Guilhem et Nico ont promis aux filles un repas français.
Au menu : Salade de mâche (huile d’olive et vinaigre balsamique of course)
Poulet basquaise et son riz
Pas de dessert (de toute façon après tout ça on n’a plus faim)
Il faut donc retourner à l’auberge afin de squatter la « guests kitchen » afin de préparer tout ça. Mais vu que les filles ont acheté quelques bières au supermarché, bah il faut en profiter ! Et pis c’est l’happy hour bières au Wombar… On se décide finalement à aller faire la cuisine.
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2 heures après, le repas est enfin prêt (il faut dire que ya pas mal de monde qui prépare sa cuisine et pis y’a pas trop d’ustensiles). C’est (évidemment) super bon, tout le monde est content. Cependant les filles trouvent qu’un repas sans dessert c’est pas vraiment un repas. Elles nous invitent donc au meilleur glacier de Vienne qui en plus n’est pas cher du tout et qui est à 50 mètres de l’auberge !!! On retourne ensuite à l’auberge pour boire quelques derniers coups mais on est tous bien fatigués ! Et puis il faut aussi regarder les trains pour aller à Bratislava car on part demain, et il faut aussi trouver un endroit pour dormir. En buvant quelques bières (avec Dannekah l’Irlandais et son pote Andrew l’Américain), on s’occupe de tout ça, pis on finit par aller se coucher pas trop tard (un de nos colocs est d’ailleurs très bizarre, il est au lit depuis 17h mais il ne dort pas et il nous scrute d’une manière étrange sans nous parler).
Départ de Vienne pour Bratislava : on va chez les pauvres
On décolle donc assez tôt (9h50) pour aller à Bratislava. Dans le train Guilhem trace une magnifique carte de l’Europe (y’a pas mal de brouillons avant le bon dessin…) sur une cacarte postale.
Le trajet n’a pas vraiment d’intérêt, passons. On arrive donc à Bratislava, et là c’est le choc. On est perdus au milieu de la banlieue, personne ne parle un mot d’anglais, un mec nous casse les coui**** pour nous vendre une carte, des tickets de bus, sa femme, son chien, un taxi et je ne sais quoi encore. Bref on parvient à trouver un bus des années 30 qui pourra nous emmener en centre ville, à proximité de notre auberge. En arrivant à l’auberge, ça pue, c’est moche, et y’a des italiens hyper lourds qui matent les filles et parlent sur elles (mais Nico comprend l’italien bande de cons, de toute façon Nico sait tout car il est Dieu). Bref on dépose nos bagages, pis on se décide à aller faire un tour. On commence par un petit tour dans le centre historique qui est tout de suite aussi gros que Bourg-en-Bresse, Salon de Provence, Aubenas, ou des trucs du genre. Ceci dit c’est plutôt joli (surtout les filles) et sympa. On continue à faire de superbes photos , on se balade dans des coins cool, puis on fait une petite pause sur la Place centrale où il y a 15 ambassades au mètre carré (dont l’Ambassade de France, mais au fond qu'est-ce qu'on s'en tape !), Guilhem et Nico tentent un combat de catch (le premier du voyage).
On va ensuite dans un monastère très beau (même si ils ont le cadavre d’un mec mort depuis au moins mille ans dans une boite en verre), puis on se décide à aller au château de Bratislava qui est sur une colline. Une fois arrivés en haut, il y a des pelouses et tout le monde est pris d’un gros coup de flemme sauf Nico qui continue à faire des photos et qui fait un petit tour.
Il est bientôt rejoint par le reste de groupe. Le panorama est assez étonnant. De là où on est on ne voit que le coté Ouest de la ville, de l’autre côté du Danube. C’est une énorme banlieue coincée entre un gros complexe industriel de type Feyzin ou Étang de Berre et un immense champ d’éoliennes.
On continue le tour pour admirer l'autre coté du chateau et l’autre coté de la ville, mais en fait c’est vraiment tout petit et pas très beau vu du dessus (tandis que dans les rues entièrement pavées c’est plutôt joli). On va se poser ensuite dans les jardins un tout petit peu en contrebas du château et Nico s’endort, Ilja aussi d’ailleurs et peut-être même Guilhem-qui-ne-dort-pourtant-jamais. Il commence à se faire tard (18h), il faudrait rentrer à l’auberge pour prendre possession des clés de la chambre et pour s’installer dans la chambre de 8 avec les filles. Les étages et les chambres ne sont guère mieux que le rez de chaussée de l’auberge… ça pue, c’est sale, pas de portes aux douches (sales)… mais bon ça ne nous fait pas peur, on est des fous (par contre demain on part de là hein !). On va retourner en ville pour essayer de manger dans un resto recommandé par notre fidèle guide « le Petit Futé ». Le premier qu’on tente, le SPARX, est le plus proche de l’auberge. Il est entre un casino, un club de strip tease et autres. Ilja a envie d’aller aux toilettes mais ne veut pas y aller toute seule. Nico l’accompagne. Stupeur, il n’y a pas de verrou. Nico reste donc dans les toilettes des filles pour empêcher les gens d’entrer. Une femme entre, lui parle en Slovaque, il lui dit poliment de dégager. 10 secondes plus tard, alors que Ilja a fini, 2 gros mecs de la Sécu viennent pour virer Nico. Bien sur ils ne parlent pas anglais. Avec un petit sourire en coin, ils lui font comprendre qu’il a intérêt de bouger de là parce que les toilettes des femmes c’est pour les femmes et c’est louche qu’il y ait un mec avec une fille dans ces toilettes. Ilja et Nico ont beau s’essayer au mime pour leur expliquer que vu qu’il n’y a pas de verrou il fallait bien que quelqu’un garde la porte, ça ne prend pas. Ils comprennent rapidement (surtout Nico) qu’il faut rapidement sortir si on ne veut pas finir avec un bras en moins. Pendant ce temps là, Sanne, Kim et Guilhem ont testé de rentrer dans le Sparx, et ça à l’air tout naze, cher, avec des gens qui font des saloperies un peu partout, bref c’est pas le pied. On file donc en centre ville pour tester un autre resto. Magnifique, ici les gens parlent un peu anglais ! On s’installe, on mange des trucs très bons (faut pas trop demander quoi, on se souvient pas trop), on boit un vin remarquable. On n’a plus envie de partir… mais il faut bien, alors on retourne à l’auberge, on boit un coup, on planifie notre voyage pour Budapest le lendemain, on fait quelques parties de baby foot (d’ailleurs en anglais on dit « table football » ou « table soccer »), et on va se coucher. On a droit au récit des folles aventures sexuelles d’un de nos 3 colocs qu’on ne connaît pas, trop cool.
Départ de Bratislava pour Budapest : marre des pauvres
On part à 11h45 direction Budapest. C’est assez long, près de 3 heures. Rien de bien folichon ne survient dans le train. On arrive enfin à Budapest. La gare est magnifique, par contre elle est pleine à craquer. On arrive à s’extraire direction l’auberge. Elle est située en centre ville, dans un immeuble ancien. Quand on arrive on tombe amoureux du truc. Imaginez un grand appartement 5 pièces avec 2 salles de bains, une cuisine, 4 chambres et un salon. Ben c’est l’auberge. C’est vraiment un lieu très agréable. Par contre c’est quelquechose de « familial », donc pas de bruit après 22h, il faut descendre dans la rue pour fumer… Ceci dit le lieu est très très sympa. On quitte l’auberge vers 16h30 pour aller visiter un peu Budapest. On laisse à Guilhem et Nico le soin de guider la visite, le Lonely Planet des filles en main. On commence par l’Opéra qui est juste à coté de l’auberge. Les rues sont agréables, les filles encore plus jolies qu’à Bratislava, la ville est vraiment sympa ! On va ensuite à la Basilique St Étienne, dont le dôme culmine assez haut et permet d’avoir un panorama certainement très sympa sur la ville. Manque de pot pour nous, l’accès est fermé. L’intérieur de la Basilique est très sombre, c’est assez étonnant. A noter qu’on se fera foutre dehors par un mec qui préfèrerait certainement qu’on paye comme des touristes idiots pour visiter. Bref on continue notre petit tour en ville, mais il faut déjà rentrer car les filles veulent nous faire à manger, et le petit supermarché à coté de l’auberge ferme à 20h. Elles nous font donc de très bons spaghettis bolognaises. On rencontre pendant le repas un Islandais qui a un prénom imprononçable et impossible à écrire, appelons le Paulou. Sous les conseils de la réceptionniste, on se tente un bar tous les 5 + Paulou. L’endroit est immense, la déco originale et sympa, la bière pas chère.
On y passe pas mal de temps, puis on part vers 2h environ, pour aller nous coucher.
Buda + Pest = Budapest
Aujourd’hui c’est visite et marche à pied. Paulou l’Islandais squatte toujours avec nous alors que c’est pas vraiment notre pote, qu’il est lourd et qu’il ne nous a pas demandé si il pouvait venir. Bref. On commence par se rendre tranquillement au Parlement en passant par certains monuments et endroits sympas. Sur la route, on croise l’Ambassade des Etats-Unis, autour de laquelle un no man’s land est installé, avec plein de gardes américains et de policiers hongrois. C’est assez étrange, m’enfin ils sont fous ces ricains. On arrive donc au Parlement qui est fortement inspiré du Palais de Westminster (le Parlement britannique), c'est une sorte d'immense église pourpre et blanche.
Le Parlement est situé sur la rive droite du Danube, dans la ville de Pest. En effet, jusqu’à pas si longtemps, les 2 villes de chaque coté du fleuve étaient séparées administrativement, on retrouvait Buda sur la rive gauche avec sa colline et son château, et Pest sur la rive droite, dans la plaine, avec son château aussi. Du bord du Danube, côté Pest, on a une très belle vue sur Buda.
On décide donc d’aller vers le château de Buda. On traverse le Danube sur le Chain Bridge, qui a été le premier pont reliant les 2 villes. Coté Pest, plusieurs gros bâtiments constituent l’arrivée du pont : l’Académie des Sciences Hongroises, le Ministère de quelque chose (le Hongrois c’est vraiment pas facile à comprendre), et une paire d’hôtels de luxe.
On traverse donc le Danube et on décide de se rendre à pied au château là haut sur la colline (le funiculaire c’est sympa mais c’est payant). Guilhem et Kim se lancent dans une course dans les escaliers, Guilhem gagne (normal). Dans la deuxième partie des escaliers montant au château, Nico et Guilhem se lancent dans une course. Nico gagne (normal !!). Bon en fait c’est pas tout à fait comme ça que Guilhem voit la réalité, lui il dit qu’il y a ex æquo. C’est bien connu, le perdant voit des ex æquo quand il est sur qu’il n’a pas gagné ☺. Nous sommes donc arrivés en haut, et la vue est magnifique, tout comme le château (du moins l’extérieur car on ne peut pas rentrer).
Surprise, Nico est en photo en grand format sur la façade du château. Oui car en fait c’est son château. Manque de pot, il ne pensait pas devoir aller à Budapest, il n’a donc pas pris les clés (c’est pour ça qu’on ne peut pas rentrer). On va ensuite dans un labyrinthe qui fait peur dans les sous sols de Buda. C’est bien rigolo, les filles prennent des attaques à chaque fois que les garçons se cachent et leur font peur (boys will be boys). Ya plein de trucs bizarres dont une fontaine à vin (j’ai jamais senti du vin qui puait autant de ma vie). En sortant, on assiste à un presque coucher de soleil sur Buda.
Il faut se presser de rentrer car ce soir les garçons font à manger, et il faut faire les courses. Guilhem va même s’essayer au hongrois pour se faire conseiller du vin et de la bière par le vigile qui a une tête d’alcoolique (merci à lui ☺)
Au menu : Escalopes milanaises
Pâtes
Choux à la crème faits par les filles (miam !!)
On se décide ensuite à bouger pour se faire un petit « Budapest by night ». Paulou l’Islandais ne vient pas, il est fatigué (ouf !). On décide de retourner sur Buda pour faire des photos du panorama by night. Mais Nico, Sanne et Ilja sont bien fatigués et ont bien mal aux jambes, ils attendent donc en bas de la colline. Quand Guilhem et Kim arrivent en haut ils admirent la vue, mais 5 secondes après, il est 1h du matin, toutes le lumières des monuments s’éteignent. Dommage pour la photo !!! Il est donc temps de rentrer à l’auberge. Ilja tombe de fatigue. Elle va se coucher direct en arrivant, Nico aussi. Les autres partent dans un délire de paris débiles. C’est comme ça que Guilhem va finir par finir habillé comme une fille. Et il aime ça le salaud !
Après s’être faits rappeler à l’ordre par Ilja qui voudrait bien dormir, tout le monde finit par se coucher gentiment.
Mais trop mou pour Nico et Guilhem qui se lancent à nouveau dans un combat de catch très disputé. Nico gagne (normal). Au bout d’un moment on décide de se sortir les doigts du cul pour continuer à explorer l’île. Y’a un château d’eau, des ruines de quelque chose d’indéterminé, bref rien de bien passionnant. On se décide donc d’aller voir un château dans Pest. On galère bien pour aller jusqu’au parc dans lequel le château est situé, mais on y arrive. En fait on se retrouve devant un établissement de bains donc on décide d’y entrer, vu que Budapest est très renommée pour ses bains.
Il est 17h, on paye l’équivalent de 10€ jusqu’à 19h avec accès à tous les bains et saunas. Banco, on prend. On profite des bains d’eaux de différentes qualités et de différentes températures (de 18°C à 38°C), ya des bassins à l’intérieur et à l’extérieur et malgré les quelques pervers qui portent des lunettes de soleil à l’intérieur c’est quand même vachement cool. On sort donc vers 19h, on va faire un tour au fameux château sus-cité mais ya pas de quoi casser 3 pattes à un canard.
On rentre tranquillement vers l’auberge de jeunesse car ce soir on voudrait aller au resto tous ensemble vu que c’est notre dernière soirée. En passant on se retrouve sur la place des Héros (c’est comme ça qu’ils appellent cette place depuis qu’on est passé dessus) , puis on prend le métro pour rentrer. Une fois arrivés faut qu’on se fasse belle pour sortir et qu’on trouve un resto. La réceptionniste nous indique un endroit pas loin où on devrait trouver notre bonheur. Effectivement c’est vers l’opéra, ya 40 mille restos au mètre carré, mais pas une place en terrasse. Au final on arrive à se poser dans un resto pas trop cher (à l’intérieur), on boit l’apéro, on mange local (ou pas). Après tout ça (il est quand même facilement minuit passé), on traverse la place pour aller dans un pub qui a l’air bien bien cool. Effectivement il est bien cool, pis la bière est pas chère. On boit donc quelques bières, quelques palinka (l’alcool local), puis Nico et Ilja rentrent parce qu’ils sont fatigués tandis que Guilhem, Sanne et Kim décident de rester jusqu’à la fermeture pour profiter de l’happy hour cocktails (2 pour le prix d’un !). A 3h30, en rentrant à l’auberge, ils se sentent obligés de réveiller Nico pour pas grand chose au final, mais c’est pas grave, c’est Kim qui le réveille (heureusement, parce que c'est violent la vision d’un Guilhem bourré au réveil !!). Par contre ça va pas être facile demain matin, Nico doit se lever à 8h pour aller acheter le früstück…
Commentaires
1. gabriellonimark le 02-09-2008 à 15:18:27 (site)
sacrée salle de jeu !!!!!! bye!
2. DIEV le 04-09-2008 à 07:13:40
Et t'as vu la taille des arbres? !