VEF Blog

Voici donc le récit presque live de nos aventures en Europe de l'Est.

Nous avons mis un peu de temps pour commencer à le rédiger, ce n'est pas parce que nous n'avons pas le net ou whatever, mais juste parce qu'on passe beaucoup (trop) de temps à boire des bières et à faire la fête et à visiter...

 

Peut-être vous demandez vous la signification du mot visiblement allemand "weisswurst". Cela signifie "boudin blanc cuit à l'eau", c'est un plat typique de Munich et de Vienne. C'est une grosse saucisse (miam) avec un gros bretzel (re-miam) et de la moutarde. Mais ici la moutarde est une sauce très douce et sucrée et pas forte. 

 

 

 

Bien !

C'était une leçon de gastronomie germanique.

Tout le monde a suivi ?

 

Vous vous demandez peut-être si nous sommes complètement saouls au moment où nous écrivons. Hé bien non, nous ne le sommes pas. Il est 8h35, nous nous sommes levés à 7h30 car nous prenons le train de Vienne pour Bratislava. Nous avions rendez-vous avec 3 copines Hollandaises à 8h30 pour le petit dèj' mais visiblement elles sont ivres mortes dans un coin.

 

Nous allons clore cet article maintenant et la suite devrait être plus ou moins dans l'ordre chronologique.

 

 

Notre voyage a donc commencé par le trajet à Paris pour aller voir Rage Against The Machine à Rock en Seine (St Cloud). On a voyagé avec le frère à Nico et ses potes dans un minibus. Voici le résumé de cette journée :

 

 

9h00 : Départ officiel de Aubenas plage avec Nico et le minibus plein … mais qu’est ce que le minibus ? Simplement le moyen de transport jusqu'à Paris, fourni par les (hippies de) potes a Nico.

10h00 : Départ de Aubenas plage après que le bus soit enfin arrivé après un peu de retard, l’occase de prendre un petit café pour essayer de tenir jusqu'à Paris plage sans soucis.

11h00 : Dodo dans le camion depuis 59 min, pause pipi clope pour ceux qui veulent, syphilis pour d’autres, stupéfiants pour d’autres. Après avoir violé la vendeuse de la station service où nous nous sommes arrétés nous pouvons repartir l’esprit tranquille.

 

 

 

 

 

13h00 : Pause bouffe au nord de Lyon après une autre longue sieste, l’occasion de profiter de la saveur unique d’un sandouiche d’aire d’autoroute a 12 euros doublé au saindoux (pour d’autres le sandouiche n’était pas a 12 euros – il était gratuit - mais il était quand même doublé au saindoux malheureusement)

15h00 : Premiers vrais signes de vie dans le bus, l’impatience commence a se faire sentir parmi les plus jeunes et les rixes les plus sanglantes démarrent, la bataille va durer plus de 9min30 et ira même jusqu'à réveiller les marmottes de la troisième rangée.

17h00 : Après moults arrêts dans les stations où nous attendaient de la bouffe spécialement réservée pour nous le manque de bière commence a se faire sérieusement ressentir. Nouvelle pause dans une aire d’autoroute, on a gagné des kinder bueno !! (qu’ils sont sympas ces tenanciers de station d’autoroute). Toujours pas de bière dans les stations…

17h30 : Les plus jeunes réclament un DVD pendant que les plus vieux dissertent sur les indications (foireuses) de GPS. Jamel Debbouze enchantera les petits et les grands.

Finalement on s’arrête à proximité d’un Champion pour faire le plein de liquides (Essence et argent, mais aussi bière, whisky et cidre…).

18h : On arrive sur site. Le problème est qu’il n’y a pas de parking prévu pour le public, il va donc falloir trouver une place assez grande pour le camion, et pas trop éloignée de l’entrée du concert.

18h30 : le camion est garé, on continue la descente de victuailles alcoolisées en nous rendant sur le site. Sur le chemin, une fabuleuse envie de pisser prend à certains, comme on passe devant le QG de JM Le Pen. Manque de pot, on peut pas pisser sur la porte, mais les photos expriment bien le sens de notre démarche.

19h : on est dans le public, on se partage entre chiottes, bar et kébab. On finit tous par se perdre de vue. Lost Prophets c’est nul. Mix Master Mike c’est bien pendant 5 minutes mais ça lasse vite.

 

21h30 : Début de RATM. Violent pogo. Les derniers groupes de potes existant encore sont dispersés.

23h : Fin du concert, on arrive petit à petit à se retrouver, Thoomis nous rejoint. Partage des impressions : pas mal de déception, mais bon, on aura vu RATM une fois dans notre vie !.

00h : on arrive enfin à s’extraire du site, et à rejoindre le camion.

00h24 : Thoomis, Guilhem et Nico se rendent compte qu’ils ont manqué le dernier tram.

00h30 : On repart en camion jusqu’à chez Thoomis

01h : On arrive chez Thoomis, dans une barre d’immeuble impressionnante, dans un quartier chaud des Yvelines (ça s’appelle Vésinet pour ceux qui connaissent ;) ). Les routards reprennent la route, nous on boit des coups, on parle de photo, de musique et de voyages.

03h : il est temps d’aller dormir. Y’en a qui bossent, merde !

 

 

 

 

 

 

Ou le début du trip de 2 jeunes âmes sensibles, insouciantes et innocentes

Après une courte nuit, il faut se lever le cul pour dégager de chez Thoomis. Après un caca dévastateur et une douche réparatrice, on s’arrache direction le RER, dans la banlieue chaude sus-nommée précédemment juste avant. La faune locale nous observe d’un air suspect. Essayent-ils de nous effrayer ? Ont-ils peur de nous (à cause de nos huge backpacks) ?

 

 

La tension est à son comble lorsque, au bout de 4 minutes, le RER tant attendu

nous extrait direction la Défense. Après

un changement dans la plus grande

station de métro/RER du monde et quelques bagarres d’une viol

ence extrême entre Guilhem et les portiques qui s’obstinent à ne

pas le laisser passer lui et sa carapace de Tortue Ninja (voir la photo ci-contr

e juxtaposée à côté), nous parvenons enfin jusqu’au métro ligne 7 dans la bonne direction.

Et là, stupeur.
Une manouche (cousine de Guilhem d’ailleurs) rentre dans la rame et nous gratifie d’un long et beau discours sur l’évolution des populations de coccolithophoridés dans les eaux continentales entre le 17 septembre 1836 et la 4 mai 1964 :
« Bonchhhouuuurrr Madame ! Echcouse pour lé dérange, ma yé pas manché pour les enfants, yé pas d’outillache (NDLR : véridique), yé voudrait les chous. »
Bon alors forcément moi quand on me dit que les enfants n’ont pas d’outillage, et si on considère le retard dans le sommeil ainsi que l’état peu réveillé dans lequel nous nous trouvions, et bien il est difficile de ne pas rire. Oui je sais, nous sommes cruels de nous moquer des pauvres. Mais si ils ne naissent pas riches, zont qu’à travailler comme tout le monde bordel !
Bref, on arrive à la Gare de l’Est où nous allons immédiatement déposer nos bagages à la consigne afin d’éviter de visiter Paris avec 854 kilos sur le dos. D’après Guilhem, une tente Quechua 3 secondes light qui passe aux rayons X ressemble étrangement à une capote géante. Soit.
Ensuite, on décolle direction le centre de Paris-les-Bains en prenant le Boulevard de Strasbourg puis le Boulevard Sébastopol, où nous ne manquons pas de marquer une halte afin d’acheter dans une pâtisserie, de quoi survivre pour la matinée. Ensuite direction le Louvre (vous pourrez observer une série de photos de toute beauté). Regardez un peu le détail de cette colonne Nouvel Empire, c’est tout simplement du travail d’orfèvre !

Nous traversons les bâtiments pour prolonger sur les jardins des Tuileries, puis la Concorde, enfin on va suivre la Seine jusqu’au Palais de la découverte.
Ô joie ! Nous voilà retombés à l’époque où nous étions ignorants, de sombres buses, à une conférence d’électrostatique à faire dresser les cheveux sur la tête !

Un peu de chimie de haut niveau ensuite (sans déconner, j’ai rarement vu une fille aussi bête de ma vie, m’enfin si ça peut permettre aux gamins de s’intéresser à la chimie, c’est bien hein), du flanage dans les allées de ce superbe Palais (sans rire, les expériences, les vidéos, les ateliers sont vraiment extrêmement biens faits pour les petits notamment, à voir absolument). Bref en sortant aux environs de 16h30, on commence à avoir soif et faim, le repas du midi se fait attendre. On s’en fout, on monte jusqu’au Trocadéro, puis on redescend en passant sous la Tour Eiffel. Là l’appel de la faim se fait trop puissant, il nous faut un McDo. Et ben pour trouver un McDo dans tous ces quartiers plus ou moins touristiques et institutionnels, c’est un peu comme essayer de trouver quelque chose de grand chez un nain sans jambes. Après avoir tourné un bon bout de temps (il est aisément 17h30), on finit aux Invalides comme des gros geeks assis sur un banc en train de chercher sur le net le McDo le plus proche. Super, il est à St Germain des Près. Bref, on trace, on ne trouve évidemment pas le MacDo mais un bon vieux Subway fera l’affaire (repas de midi pris à 19h, belle performance n’est-ce pas ?). Ensuite, il faut qu’on se dépêche de retourner à la gare pour récupérer nos bagages avant de devoir payer un supplément. St Germain – Gare de l’Est c’est tout droit, mais c’est quand même traverser Paris. En une demi-heure c’est bien chaud, mais finalement on a réussi (normal, c’est nous !).
On va récupérer les bagages à la consigne, le type de la consigne essaye de m’entrainer dans un coin sombre pour me violer, mais heureusement il n’avait pas sa capote géante (ben ouais, elle est accrochée au sac de Guilhem).
Et voilà comment on s’est retrouvé à attendre assis par terre dans la Gare de l’Est pendant 1h30, et comment nous avons fait connaissance de Evy qui elle attend depuis plus de 6h le même train que nous !
Evy est québécoise, c’est une globe-trotteuse qui est en Europe depuis 2 mois et qui a pas mal balladé entre l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Portugal. Bref elle est très sympa, et vu que nous aussi on l’est, on accepte de lui parler. Le train arrive enfin (21h30), nous rejoignons donc nos places respectives. Evy est dans la dernière voiture, place assise, Guilhem et moi sommes 3 voitures plus loin dans un compartiment couchette. Quand on arrive, le compartiment est plein. On s’interroge, la famille d’allemands qui occupent les 4 couchettes du bas ne parle pas un mot d’anlgais, le contrôleur non plus et les 2 asiats qui sont à nos places non plus. Ca part bien !! Finalement on arrive à se faire comprendre, et on se rend compte qu’en fait Yin & Yang devaient effectivement occuper ces places dans ce train, mais la veille !! Ils se font donc sortir par les contrôleurs qui vont essayer de leur faire comprendre que ça va être la merde. Pendant ce temps là, nous installons nos affaires. Problème, ni Guilhem ni moi n’avons de place dans nos lits à présent, à cause de nos bagages ! En plus il fait chaud et le père allemand pue la vinasse. Qu’à cela ne tienne, on laisse notre bordel et on va voir Evy. Et là on se rend compte qu’il y a des compartiments assis plus agréables et vides. On va donc chercher nos affaires après nous être assurés auprès des 2 controlleurs français qui s’étaient cachés quand on avait besoin d’eux qu’il n’y  a pas de souci si on se barre des couchettes pour s’installer en place assise. On arrive donc avec notre barda dans le compartiment sus-nommé et Surprise !!!! Yin & Yang s’y sont installés ! Quand ils nous voient arriver, pris de panique (pourtant on fait pas si peur que ça, si ?), ils prennent leurs affaires pour s’en aller. Alors on leur explique que non non non ils peuvent rester là, on ne va pas les bouffer (c’est bon on a fait les commissions avant de prendre le train). Ils ne sont pas super rassurés mais ça va. Le train continuant son chemin et nous aussi par la même occasion, c’est lors d’une discussion certainement extrêmement sérieuse entre Evy, Guilhem et moi que mon sac pesant 854 kilos (déjà dit au dessus) tombe droit sur un des chinois (Yin ou Yang, on a pas défini qui est qui). Heureusement, Guilhem et moi étant des Tortues Ninja (je le rappelle), on a des réflexes de fous permettant d’éviter l’écrasement à notre compagnon de voyage. Là les 2 comparses commencent sérieusement à claquer des dents, à devenir blancs (si si, c’est possible !) et à transpirer à grosses gouttes en nous suppliant du regard de ne pas les bouffer. Finalement ils s’endorment (les fous !! Nous c’est pendant leur sommeil qu’on zigouille nos proies) et on discute un peu avec les contrôleurs biens contents de voir des compatriotes qui nous expliquent que Yin & Yang ne peuvent pas acheter d’autre billet pour Munich (190 € !!!!) car leur carte bancaire ne passe pas, ils devront donc descendre avec les contrôleurs français à Strasbourg, dans la nuit. Pas cool… Pour l’instant ils profitent de la nuit pour dormir, en Gare de Strasbourg à 3h du mat’ ça va pas être la même… Nous 3 pendant ce temps là on regarde Snatch, histoire de bien leur pourrir la nuit (oui je vous le recommande, voyagez de nuit avec nous, on est super sympas !)
Le train s’arrête à Nancy une première fois (il est 2h du mat’ bien tassés) et alors que nous étions à la recherche d’apéro nous faisons la connaissance de 2 métalleux français (Arnaud et un autre que nous appellerons au hasard Jean-Eudes) qui justement ont une bouteille de bière en trop (c’est le destin ça !). Bref on sympathise bien, on fout bien le bordel dans le train (on les a rejoint dans leur compartiment pour laisser nos amis chinois dormir).

Enfin nous nous arrêtons à Strasbourg vers 3h30. Les contrôleurs ne viennent pas chercher les chinois (ni nous rendre nos billets qu’ils nous ont lâchement subtilisés par ailleurs), tant mieux pour eux !!! On continue à faire le bordel avec quelques agréments gazeux du plus bel effet olfactif, et un mec du compartiment d’a coté sort pour se bagarrer, avec un joli « vous allez fermer vos gueules maintenant ». Nous on est pas contre, sur le principe. Mais ya la manière de demander quand même ! Du coup on continue un peu (mais c’est plus feutré quand même comme ambiance maintenant). Le train s’arrête ensuite à Karlsbrau, Kronenbourg, Heineken ou une ville de ce type, et nos amis chinois descendent d’eux-mêmes. Après un peu d’aération (2 types qui dorment dans une pièce fermée, ça chauffe et ça pue (ça sent particulièrement la bouffe chinoise d’ailleurs) , c’est de la thermodynamique !), Guilhem va se coucher, suivi quelques dizaines de minutes plus tard par Evy et moi. Je dors par terre d’abord parce que Guilhem et Evy squattent les sièges à la manière d’un lit, mais surtout parce que je suis un fou. Chuck Norris à coté de moi c’est un Mickey. D’ailleurs c’est moi qui ai inventé Chuck Norris. Ca pue un peu des pieds mais on s’y fait rapidement, pis dans la jungle c’est pas mieux hein, on doit vivre avec la syphilis (encore ?!) et le choléra alors j’ai appris à pas me plaindre.

Dernier regard à ma montre : 5h du mat’. Le train arrive à Munich à 9h. Youpi… Arnaud et Jean-Eudes ont leur train pour Budapest tout de suite et Evy part dans le Sud de l’Allemagne.

Ou « le jour 2 »

 

Comme le dit la bonne vieille expression : Munich deux qui la tiennent trois qui la … Bref on arrive là-bas toutes batteries déchargées : première mission trouver une consigne pour les sacs et se brancher sous perfusion de café.

C’est d’ailleurs l’occasion de créer le premier contact germanique avec la serveuse du café ! Puis péniblement on arrive à se bouger le lard pour partir visiter les jolis coins de la ville, mais alors vraiment péniblement, on accuse le coup du voyage et du concert. C’est dans ce genre de moments où les phrases ne sont plus du tout cohérentes, les mots mélangés et où on voit apparaître des contrepèteries naturelles. Sans compter qu’on avait plus de flotte depuis 2h du mat et impossible de trouver un coin où en trouver gratuitement (c’est d’ailleurs finalement le grand Schlecker bien connu des ardéchois qui nous sauvera la vie d’une sécheresse assurée). Apres plusieurs séances photos touristiques mais aussi toutes plus inutiles les une que les autres, on se décide à manger une spécialité du coin histoire de ne pas repartir le ventre vide.

Et quoi de mieux comme spécialité en Allemagne que le bretzel, la saucisse et la bière ? Aussitôt dit aussitôt fait, un mets pas forcement très raffiné mais putain c’est bon ! (par contre autant leur saucisse blanche cuite a l’eau est bonne à manger mais quand il s’agit de la digérer c’est autrement plus costaud, faut avoir l’estomac bien attaché a son zlip).

Puis retour à la gare pour sauter dans le train pour Vienne. Et donc premier aperçu des autrichiens : ils sont super clean ! Un Suisse à coté d’eux est une grosse porcasse, un train nickel, le café proposé dans des petits plateaux tout ca, alors en bons français on enlève nos pompes avec nos pieds qui mascèrent depuis 3 jours, on étale nos affaires, on s’affale sur les banquettes et on pionce (faut dire qu’on en était arrivé à un état larvaire assez avancé). S’en suit l’arrivée à Vienne et de la découverte de l’auberge de jeunesse.  Petite douche bien méritée (enfin ! c’est une des meilleures douche de ma vie je pense), puis petit passage dans le hall avec son hot spot wifi pour donner les nouvelles aux proches (et regarder notre profil facebook comme on est des geeks), puis on va faire un petit tour au bar boire l’apéro de bienvenue. Bon faut bien reconnaître qu’on est claqués, puis on sympathise avec trois Hollandaises (Ilja, Sanne et Kim) et un Américain (il doit s’appeler Bob comme tous les Américains, appelons-le donc « Bob ») qui nous entraine dans une partie de trou du cul à boire (bon pour ceux qui connaissent pas le trou du cul je précise que y’a rien de sexuel) jusqu'à ce qu’on soit bien saouls finalement.

On papote on papote puis vient le moment des affrontements, Guilhem se trouve un partenaire de babyfoot pour jouer et montre sa suprématie auprès de toute l’auberge de jeunesse après 2 victoires assez magnifique (en vrai tout le monde était saoul et le goal adverse s’est marqué une dizaine de buts). Puis la partie de billard (j’avoue que j’ai pas bien compris pourquoi je me suis retrouvé a jouer a billard avec un type super saoul contre une Suisse et une Allemande). Donc Guilhem (en fait je pourrais dire moi pasque c’est moi qui écris depuis tout à l’heure) et son comparse saoul commencent à jouer a billard, j’avoue que j’ai rarement joué aussi mal, probablement a cause de la saoulitude du moment, les blagues fusent avec l’anglais sans forcément les comprendre et ho miracle on remporte la partie alors qu’il nous reste 5 boules a rentrer mais les nanas rentrent la noire en deux bandes pas plus.

 

Puis encore quelques bières pour finir VTS (vraiment très saoul), retour à la chambre, découverte des comparses de chambrée puis dodo bien mérité à une heure indéterminée, demain levé 9h pour décamper … dur dur.

Histoire, culture, gastronomie, œnologie, saoulitude en Autriche

Nous avions décidé durant la soirée précédente que nous essaierions de rester la nuit prochaine au Wombat’s (le nom de l’auberge – Jugendherberge en allemand), mais le soir il n’y avait pas de place dispo. Espérant un éventuel désistement, nous avons demandé le matin lors du check-out (quand on rend les clés de la chambre) si il y avait de la place disponible pour le soir même et ho miracle ! Il y en avait ☺. Nous avons donc laissé nos bagages dans la salle prévue à cet effet car nous ne pouvions pas récupérer les clés de la chambre avant 14h. On avait RDV avec les filles (les Hollandaises) à 10h pour le petit dèj’, car après on allait tous ensemble au Schönbrunn, le palais impérial, pour visiter. Nous avons donc pris le frühstück (petit dèj en allemand) au Wombar (le bar de l’auberge, logique !), puis direction le Schönbrunn qui est à l’extrême Ouest (je crois) de Vienne.

Le palais est immense, super jaune, les jardins sont très vastes, et il y a une sorte de grande terrasse construite à une bonne centaine de mètres du palais, en hauteur là-haut sur la colline, ça s’appelle la Gloriette et la vue y est magnifique. Nous avons commencé par visiter par nous mêmes l’Orangerie, puis nous avons pris le petit train qui fait le tour du domaine. Nous avons traversé le jardin botanique puis le jardin zoologique pour enfin arriver à la Gloriette.

 

Nous sommes descendus de la Gloriette vers le Palais à pied à travers les jardins car notre visite commençait bientôt. Je vais pas vous refaire l’histoire du Palais parce que c’est le bordel mais en gros la famille impériale (dynastie des Habsburg) l’à fait construire au XVIème ou XVIIème siècle pour l’Empereur et l’Impératrice qui seront après les parents de l’Empereur François Ier d’Autriche (le mari de Sissi quoi ☺ ). C’est un sacré bordel les histoires de familles et tout mais c’est bien intéressant. L’intérieur du Palais est magnifique, avec les salons privés, la Grande Galerie, les différentes salles et tout. Après la visite du Palais, nous sommes allés visiter les labyrinthes dans les jardins (et si Nico connaît maintenant grâce à Kim la manière de toujours trouver la sortie dans un labyrinthe, Guilhem lui connaît maintenant toutes les impasses des labyrinthes du Schönbrunn). Ensuite Guilhem et Nico devions retourner au Wombat’s pour payer la réservation de notre chambre sauf qu’on avait pas de liquide mais finalement on a pu payer en CB donc on s’est tapé un aller-retour pour rien mais on s’en fout ! Nous sommes donc revenus au Schönbrunn pour rejoindre les filles, et nous avons assisté à une démonstration d’une très très charmante pâtissière qui expliquait comment faire (et réussir) un Apfelstrüdel (un gâteau à la pomme quoi). Après ça, nous avons décidé (car Nico a beaucoup insisté mais qu’est-ce qu’il a bien fait !!) d’aller boire un café en centre ville, dans un des Kaffeehaus connus pour ses cafés viennois. Nous sommes donc allés au Café Central, le plus prestigieux par son histoire, le seul qui a gardé son décor de l’ancien temps et certainement le plus connu des kaffeehaus de la ville.

Nico a donc pris une spécialité « Café Maria Theresia », c’est un café avec de la crème dessus (mais pas comme un capuccino, quelque chose de beaucoup plus dense genre crème au beurre) et du Cointreau ou de la liqueur d’orange quelconque à l’intérieur (pratique, pas besoin de commander une bière en plus et de rajouter du sucre). Guilhem a pris un « Café Mozart », c’est la même chose sauf qu’il y a du Mozart (liqueur de chocolat) à la place du Cointreau et un peu de chocolat en poudre sur la crème.

Après ça, nous avons fait un petit tour en ville tous les 5, mais les filles devaient assister à un concert, et nous devions manger avant. Nous nous sommes donc séparés, les filles vers le McDo pour manger rapidos avant le resto, et nous vers un restaurant à vin (il va falloir que je retrouve le mot allemand pour ça, mais en gros tu bois du vin du coin et tu manges des spécialités en même temps). Nico a pris des boulettes avec de la viande à l’intérieur (Fleishknödel) et Guilhem on ne sait pas trop, tout ça accompagné de Sauerkraut (choucroute) + du fameux vin qui était super bon. Après ça, et quand on a compris que si on ne l’appelait pas la serveuse ne nous proposerait pas de desserts mais nous on ose pas appeler les gens comme ça, nous sommes retournés direction l’auberge ou nous devions retrouver les filles pour boire un coup et peut-être sortir dans un pub après. Nous avons commencé à boire un coup en les attendant, mais le bar était bondé c’était chiant. Puis elles sont arrivées, on a bu un coup, puis 2, puis 3, comme ça jusqu’à la fin du service (2h). Nous avons sympathisé avec le serveur qui a notre âge et qui nous a recommandé d’aller ensuite au Mozart, un bar ouvert de 18h à 6h uniquement, et seulement à 100m à peine de l’auberge. Bien sur nous y sommes allés et avons rencontré en vrac : un homme qui devait être complètement saoul parce qu’il avait 2 casquettes et qu’il dormait sur une table avec un verre de vin rouge devant lui, un Irlandais (Dannekah) et deux Suédois (dont je n'ai pas retenu le nom, encore une fois) qui se sont avérés être nos colocs pour la nuit !!!

Puis le serveur du Wombar nous a rejoint pour boire quelques coups. Nous avons quitté le bar vers 4h30, puis nous avons débarqué à 5 (Guilhem, Nico, les deux Suédois et l’Irlandais) dans la piole où dormait le dernier colocataire que nous ne connaissions pas encore. Je vous laisse imaginer quand 5 mecs un peu ivres rentrent dans une chambre en parlant assez fort (je nuance beaucoup ☺ ). Le dernier coloc est italien, il s’appelle Fabio, et lui aussi est saoul, donc tout va bien ! Nous nous sommes donc couchés à environ 5h du mat’, passablement éméchés. Le lendemain on a prévu d’aller acheter de quoi frühstücker tranquille vers midi dans un parc que le serveur du Wombar nous a indiqué. RDV 12h à la réception avec les filles.